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retour sur Tchernobyl: une catastrophe nucléaire

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Чорнобиль

source: dailymotion.com/bernardvilt

La première annonce soviétique télévisée, faite presque deux jours après l’accident de la centrale de Tchernobyl.

Igor Kostin
photo: Igor Kostin

Ce que l’on nomme la catastrophe de Tchernobyl résulte d’une explosion qui s’est produite le 26 avril 1986 à 01h23m44s dans la centrale nucléaire Lénine située à Tchernobyl, en Ukraine (alors république soviétique). L’explosion a conduit à la fusion du cœur du réacteur no. 4, au relâchement de radioactivité dans l’environnement et à de nombreux décès, conséquences de l’exposition directe ou indirecte aux radiations émises du fait de l’explosion.

Cet accident est le seul de l’Histoire qui ait été classé au niveau 7 (niveau maximum) sur l’Échelle internationale des événements nucléaires (INES).

Le but de cette page de citizen zoo est d’y rassembler les différents articles qui paraissent sur ce sujet sur le blog afin d’en rendre leur consultation plus facile pour les internautes particulièrement intéressés par ce qui s’est produit à Tchernobyl et les conséquences qui en ont résultées.

Mon idée n’est toutefois pas de faire une étude exhaustive du sujet, celui-ci étant trop vaste et d’autres s’y étant attaqué auparavant, mais plutôt de donner des informations succintes mais précises sur l’accident afin de le rendre facilement . Le tout centré, comme le veut l’essence de citizen zoo, sur des photographies qui vont remplacer ces mille mots que je n’écrirai pas, mais qui parlent d’elles-mêmes.

LE NUAGE RADIOACTIF

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photo du nuage: CNES / SPOT 1
montage: worldprocessor.com

Superposée à un globe terrestre, voici une image du nuage radioactif dégagé par la centrale nucléaire explosée de Tchernobyl prise par le satellite SPOT 1 (Satellite Pour l’Observation de la Terre), lancé le 22 février 1986. Le programme SPOT a été créé par le CNES (Centre national d’études spatiales, l’agence spatiale française).

Le rouge indique la position du nuage le le 27 avril 1986, le lendemain de l’accident de la centrale, alors que le bleu indique l’expansion du nuage au 6 mai suivant.

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Ci-dessous, une animation nous montre la progression du nuage chargé de césium 137 (qui a une demi-vie de 30 ans) de l’Europe à l’Asie entre le 26 avril 1986 et le 9 mai suivant. Cela est sans compter la contamination des autres parties de la Terre qui ne sont pas présentes dans cette animation. Le rouge foncé indique les plus fortes concentrations.


source : IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire)

RETOMBÉES DE CÉSIUM-137 SUR L’EUROPE APRÈS TCHERNOBYL

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source: (inconnu)

Où, plus le rouge est foncé, plus le taux de radiation au césium-137 est élevé. Sur le long terme, la contamination se fait surtout par ingestion et absorption gastro-intestinale. Le césium est ensuite transporté par le sang et tend à se fixer à la place de son analogue chimique, le potassium.

Les effets des fortes doses de césium-137 ont été étudiés, mais les effets des faibles doses et des expositions chroniques étaient mal documentés. L’étude des conséquences de Tchernobyl a permis de montrer que :

* La charge corporelle en 137Cs est corrélée avec celle de l’alimentation.
* En zone contaminée, le lait maternel contient du 137Cs, et celui-ci passe dans le sang et l’organisme du nouveau-né. En zone contaminée de Biélorussie, la part du 137Cs ingéré par une mère transférée au bébé allaité est d’environ 15 %.
* Il existe une corrélation entre charge corporelle en césium et dérèglement de l’immunité humorale et cellulaire, selon une étude portant sur des enfants vivant en zone contaminée. Le césium peut contaminer le lait maternel et avoir des effets délétères chez l’enfant.
* Y. I. Bandazhevsky et d’autres ont, plusieurs années après l’accident, détecté une augmentation des pathologies cardiovasculaires.
* Une radiotoxicité est démontrée pour le foie et le rein, ce qui explique probablement les troubles du métabolisme de la vitamine D associés à de faibles doses de 137Cs (également observé chez le rat exposé au 137Cs en laboratoire). Ces troubles pourraient augmenter le risque de rachitisme et de défaut de la minéralisation (problèmes osseux, dentaires). Chez le rat, alors que les faibles doses semblent sans effet sur le squelette de l’adulte, une contamination in utero des embryons, via une exposition chronique de la mère (à de faibles doses) durant la grossesse semble perturber le métabolisme de la vitamine D, tant au niveau hormonal que moléculaire. Et contrairement à ce qui avait été observé chez le modèle adulte, des troubles de la calcification du squelette sont observés.

Cesium
césium dans une ampoule de verre

photo: Dennis s.k collection

texte adapté de: Wikipédia

LA FRANCE APRÈS TCHERNOBYL

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source: Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire (IPSN)

LES LIQUIDATEURS

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photo: (inconnu)

Liquidateur est le nom que le gouvernement soviétique avait donné aux hommes dont la tâche était littéralement de liquider l’accident nucléaire, de faire disparaître toute trace de celui-ci: qui de ramasser les déchets nucléaires, qui de nettoyer la zone irradiée, qui de préparer les repas, qui de mesurer les niveaux de radiation, qui de remplir des sacs de sable, qui de laver les vêtements, qui de piloter les hélicoptères, etc.

Quoiqu’aucun chiffre exact n’existe quant à leur nombre, les autorités soviétiques n’ayant jamais divulgué cette information ou celle-ci n’existant tout simplement pas, celui-ci est estimé entre 500,000 et 1 million d’hommes et de femmes, mais de façon plus vraisemblable plus près du million, sinon plus, dépendant des sources d’information.

Sur cette photo, nous voyons les premiers masques fournis aux liquidateurs. Ces masques dataient de la Seconde Guerre Mondiale (ou Guerre Patriotique, comme elle est appelée en Russie) et n’étaient d’aucune efficacité contre les radiations.

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photo: (inconnu)

Les liquidateurs appelaient ”groin” ce type de masque qui leur était fourni.

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photo: (inconnu)

Un dosimétriste à bord d’un hélicoptère. La tâche des dosimétristes était de prendre des lectures de radiation en différents lieux, en différents moments de la journée, jour après jour, afin d’avoir une idée de l’évolution des radiations environnantes à la centrale. Ils prenaient également note de l’exposition aux radiations des liquidateurs, afin qu’ils ne dépassent pas les doses ”acceptables”.

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photo: (inconnu)

Antje Kunstmann
photo : Antje Kunstmann

Ces liquidateurs enfilent une protection de plomb afin de se protéger des radiations, avant de monter sur le toit du réacteur no. 3, qui était mitoyen au réacteur explosé, le no. 4, afin de le nettoyer des déchets radioactifs qui y avaient été projetés.

TCHERNOBYL: UNE RÉGION MORTE

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photo: Filatova Elena Vladimirovna

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photo: Filatova Elena Vladimirovna

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photo: Filatova Elena Vladimirovna

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photo: Filatova Elena Vladimirovna

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photo: Filatova Elena Vladimirovna

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photo: Filatova Elena Vladimirovna

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photo: Filatova Elena Vladimirovna

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photo: Filatova Elena Vladimirovna

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photo: Filatova Elena Vladimirovna

par Filatova Elena Vladimirovna
photo: Filatova Elena Vladimirovna