Book
source: YouTube
Le prix de l’information
Le 8 avril 2003, à l’Hôtel Palestine de Baghdad (Irak). Un photographe était là…
La guerre des mondes
«Les structures auxquelles je m’attaque sont des opposants de taille, mais je ne peux échapper au son de la souffrance. Quand je serai vieux, je trouverai peut-être du confort dans un labo, à discuter doucement avec des étudiants, durant une belle soirée d’été, et j’accepterai la souffrance avec insouciance. Mais pas maintenant. Les hommes au zénith de leur vie, s’ils ont des convictions, se doivent d’agir.»
Julian Assange, fondateur de WikiLeaks
“War logs”: la traque U.S. de Wikileaks/Assange
A barrage of cyber-attacks forced EveryDNS.net withdrew its service to Wikileaks. Wikileaks registered in Switzerland and was back online within hours. EveryDNS.net is an American company that provides domain names for about 500,000 websites.
source: timesofindia.indiatimes.com
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They seek it here, they seek it there, the Americans seek it everywhere, wanting to finish off the website that’s put the diplomatic world in a fearful scare. But like the damned, elusive Scarlet Pimpernel, the whistleblower website keeps surfacing in a new place every few hours after it is ousted from a host, a transparent heaven to some, a ratting hell to others.
While much of the world’s political and diplomatic community is being tortured by the drip-drip-drip of cable leaks from the website, the US is haring after the site in a cat-and-mouse game even as the leaks claimed its first prominent victim on Friday. An aide to the German foreign minister Guido Westerwelle was sacked after it transpired he was the source of some information contained in a leaked cable.
source: timesofindia.indiatimes.com
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Serveurs et hébergement
Pour fonctionner, un site Internet a besoin de l’équivalent d’un ou de plusieurs gros disques durs pour pouvoir enregistrer ses données : codes, textes, images, vidéos… Ces disques durs sont appelés “serveurs”. Ces derniers se louent auprès d’hébergeurs, qui abritent jusqu’à plusieurs milliers de serveurs dans des grandes salles nommées “data centers”. Les data centers d’OVH sont situés principalement à Roubaix.
Toutes les pages d’un site n’ont pas forcément besoin d’être abritées par un seul et unique hébergeur, même s’il s’agit de la pratique la plus courante. De même, ce n’est pas parce qu’un site est français qu’il doit obligatoirement être hébergé en France. Chaque internaute est libre d’utiliser les services d’un hébergeur étranger.
source: lemonde.fr
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En France…
La société roubaisienne OVH n’héberge pas la totalité des serveurs de WikiLeaks. D’après ZDNet, ces derniers se partageraient entre la France, la Suède et les Etats-Unis. Plus précisément, la société suédoise Bahnhof a confirmé à ZDNet qu’elle hébergeait deux serveurs de WikiLeaks. “Nous leur fournissons uniquement des ressources et n’avons aucun contrôle sur leur contenu ou la façon dont ils gèrent leur trafic”, a précisé la porte-parole de l’hébergeur. Toujours selon le site spécialisé, Bahnhof héberge la page Collateralmurder.com, qui contient la vidéo d’un hélicoptère de l’armée américaine tirant sur des civils irakiens.
OVH héberge, quant à lui, les pages WikiLeaks.ch et Cablegate.wikileaks.org, qui contient les fameux câbles diplomatiques. Les pages des War Logs (carnets de guerre) d’Irak et d’Afghanistan seraient hébergées aux Etats-Unis par le Massachusetts Institute of Technology, selon ZDNet, qui n’a pas encore pu avoir confirmation officielle de la part de celui-ci. Les pages en question sont actuellement sous le coup d’une cyber-attaque.
En parallèle, des groupes d’internautes à travers le monde se sont mobilisés pour héberger sur leurs propres serveurs des “sites-miroirs” de WikiLeaks, c’est-à-dire la copie exacte du site original. Plusieurs de ces initiatives proviennent de France, comme pour le miroir Wikileaks.fdn.fr.
Interpol recherche Julian Assange
Les États-Unis ont été contraints mardi de revoir le dispositif de communication interministérielle mis en place depuis le 11-Septembre après les révélations du site WikiLeaks, dont le fondateur, Julian Assange, est désormais visé par un mandat d’arrêt international.
Interpol a indiqué mardi avoir émis une «notice rouge» visant M. Assange, à l’encontre duquel la Suède a émis un mandat d’arrêt dans le cadre d’une enquête pour «viol et agression sexuelle».
Ces notices rouges sont diffusées par Interpol à ses 188 pays membres pour demander l’arrestation et l’extradition de suspects. Dans le même temps, Julian Assange a saisi mardi la Cour Suprême de Suède pour contester le mandat d’arrêt lancé à son encontre par la justice suédoise dans cette affaire de viol.
«Il y a une ‘notice rouge’ publique de la part de la Suède», a annoncé à l’AFP une porte-parole d’Interpol, confirmant la publication sur le site Internet d’Interpol de l’avis de recherche concernant M. Assange.
L’insaisissable M. Assange, un Australien de 39 ans, s’est exprimé mardi dans le magazine Time auquel il s’est adressé via le service de téléphonie sur Internet Skype depuis un lieu non précisé. Il a affirmé que la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton «devrait démissionner, s’il peut être démontré qu’elle était derrière l’ordre donné aux responsables de la diplomatie américaine d’espionner au sein des Nations unies».
Commentant mardi les agissement du crack de l’informatique, le porte-parole du département d’État Philip Crowley a déclaré: «Je pense qu’il a été présenté comme un anarchiste. Ses actes semblent aller dans ce sens».
WikiLeaks dit avoir obtenu 250 000 télégrammes diplomatiques américains, qui ont commencé à être diffusés dimanche.
Un haut responsable du Pentagone, qui a requis l’anonymat, a indiqué que l’administration américaine allait revoir le système de partage d’informations qui relie les différents ministères entre eux et aurait permis à ce simple soldat de mettre la main sur cette montagne d’informations.
Le département d’État a indiqué de son côté avoir temporairement suspendu l’accès du Pentagone à une partie de sa correspondance.
Mais le ministre américain de la Défense, Robert Gates, a minimisé l’impact de ces fuites pour la politique étrangère américaine. «Est-ce que c’est embarrassant? oui. Est-ce que c’est délicat? oui, mais les conséquences pour la politique étrangère sont assez modestes», a-t-il déclaré.
Parallèlement, les révélations de WikiLeaks continuaient mardi d’agiter les chancelleries du monde entier à mesure qu’elles étaient publiées.
Le site affirmait ainsi mardi avoir obtenu 3456 notes de l’Institut américain de Taïwan, qui joue le rôle d’ambassade dans l’île, mais ses intentions quant à leur éventuelle publication n’étaient pas claires.
Or, le rôle des États-Unis à Taïwan est une question sensible pour la Chine, qui ne reconnaît pas l’île nationaliste.
Les notes obtenues par WikiLeaks révèlent également que les pays arabes ont suggéré aux Américains d’être sans scrupules vis-à-vis des prisonniers de Guantanamo, ou que le président égyptien Hosni Moubarak était favorable à l’installation d’un dictateur en Irak.
Le président français Nicolas Sarkozy y est décrit par les Américains en 2009, juste après l’élection de Barack Obama, comme «le président français le plus pro-américain depuis la Seconde Guerre mondiale».
Ces fuites ont été qualifiées de «criminelles» par le gouvernement américain. La diffusion de ces documents est «illégale, irresponsable et dangereuse», a renchéri l’OTAN.
Ni WikiLeaks, ni les autorités américaines n’ont expliqué comment ces notes avaient pu se retrouver en possession du site, mais les soupçons convergent vers un ancien soldat en rupture de ban de l’armée américaine, Bradley Manning, 23 ans, spécialiste du renseignement.
WikiLeaks, de son côté, a annoncé mardi sur son fil Twitter qu’il était victime d’une nouvelle attaque informatique par déni de service (DDOS), plus forte que celle qu’il a déjà subie dimanche, ce qui ne l’avait pas empêché alors de transmettre les notes aux journaux El Pais, Le Monde, Der Spiegel, The Guardian et au New York Times.
Par ailleurs, des dissidents de WikiLeaks, en désaccord avec son fondateur, ont annoncé mardi vouloir lancer leur propre site.
Shaun Tandon
Agence France-Presse
Washington
WikiLeaks et quotidiens collaborent
Plutôt que de tout mettre en ligne comme à leur habitude, les responsables de WikiLeaks ont accepté de se conformer aux «règles du jeu» fixées par les grands journaux qui diffusent, depuis quelques jours, les détails marquants des 250 000 télégrammes diplomatiques américains obtenus par l’organisation.
«Ils savaient qu’ils ne pouvaient rien faire eux-mêmes avec les documents, qu’ils ne pouvaient pas simplement les mettre sur leur site. Ils auraient eu des morts sur la conscience», a expliqué hier Rémi Ourdan, journaliste du Monde chargé de superviser le traitement des télégrammes au prestigieux quotidien français.
Le Monde et quatre autres grands journaux avec lesquels WikiLeaks fait affaire ont obtenu que l’information dont la diffusion pouvait mettre certaines personnes en danger soit retirée des documents publiés.
Ils ont aussi établi que WikiLeaks ne révélerait que le contenu des télégrammes qui serviraient directement de base à leurs articles, à mesure que ceux-ci seraient diffusés.
C’est ce qui explique que seule une poignée des 250 000 télégrammes ait été dévoilée jusqu’à maintenant, contrairement à ce que laissent entendre plusieurs comptes rendus médiatiques, note M. Ourdan.
La publication des articles devrait durer encore «plusieurs jours», souligne sans plus de précision le représentant du Monde, qui insiste sur le caractère exceptionnel de l’exercice journalistique mené pour en arriver là.
«Ça fait 20 ans que je fais ce métier et je n’ai jamais rien vu de tel. Il y a eu un partage d’information incroyable», relate-t-il.
120 journalistes
Environ 120 journalistes, dont une vingtaine du Monde, ont étudié les documents pendant «plusieurs semaines» pour en extraire les données importantes et écarter les renseignements peu sérieux tout en veillant, au besoin, à en protéger les sources, souligne M. Ourdan.
Le Monde, qui a pris grand soin d’expliquer longuement sa démarche dans son numéro d’hier, a insisté sur le fait qu’il relevait de sa mission de prendre connaissance et d’analyser «avec responsabilité» les documents de WikiLeaks.
L’annonce de la divulgation du contenu des télégrammes diplomatiques américains a néanmoins suscité une véritable levée de boucliers dans la classe politique française, tant à gauche qu’à droite.
Le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a déclaré que les actions de Wikileaks portent atteinte «à l’autorité des États» et «mettent en danger des hommes et des femmes qui travaillent à la sécurité de leur pays».
Les médias français se montrent aussi, en large majorité, des plus critiques. Le Figaro, dans un éditorial paru hier, dénonce la «tyrannie de la transparence» imposée par Wikileaks, faisant écho aux propos du gouvernement.
Discours «hypocrite»?
M. Ourdan note que le Figaro est assez «hypocrite» puisque, dans sa livraison d’hier, il critique durement WikiLeaks en éditorial et en première page, mais reprend largement les révélations du Monde dans ses pages intérieures.
Une large part des réactions négatives que l’on entend en France repose sur l’idée que les 250 000 télégrammes émanant du réseau diplomatique américain viennent d’être diffusés en ligne sans autre considération, ce qui n’est pas le cas, répète-t-il.
«Je pense que, après quelques jours, l’attention accordée au côté «pirate» de WikiLeaks va s’estomper et que les gens vont voir que ce qui est important, c’est le traitement fait par les journaux», souligne le journaliste du Monde.
Marc Thibodeau
La Presse
site: WikiLeaks
Julian Assange | l’homme par qui vit la vérité
Julian Assange est l’homme qui se cache derrière WikiLeaks, le site qui a rendu publics les 92 000 rapports de mission sur la guerre en Afghanistan [cette information fait, ce 26 juillet, la une du New York Times, du Guardian et du Spiegel]. C’est lui qui a fondé l’autoproclamé “service de renseignement du peuple”, qui a publié plus d’un million de documents confidentiels, d’informations militaires top secret jusqu’au courrier électronique piraté de Sarah Palin.
Lancé début 2007, avec pour mission de changer le monde en abolissant le secret officiel, le site a diffusé les SMS des personnes qui allaient périr dans les attentats du 11 septembre 2001, les échanges controversés entre les scientifiques spécialisés dans le changement climatique à l’université d’East Anglia et la vidéo dite du “meurtre collatéral” montrant des soldats américains en train de tuer des civils non armés à Bagdad. A la pointe du journalisme numérique, il peut revendiquer “plus de scoops en trois ans d’existence que le Washington Post en trente”, si l’on en croit le gourou d’Internet Clay Shirky.
A la différence des médias traditionnels, WikiLeaks a jusqu’ici échappé à la censure en s’installant en Suède, pays où des lois très strictes protègent les personnes qui dénoncent les abus. Ainsi, les documents relatifs aux activités du courtier en pétrole Trafigura [condamné dans l’affaire des déchets toxiques du Probo-Koala, en Côte d’Ivoire], que The Guardian s’est vu empêcher de publier, ont fini peu après sur WikiLeaks.
Non que les gouvernements et les grandes entreprises n’aient pas tenté de fermer le site – Assange assure avoir remporté plus de 100 procès intentés contre WikiLeaks depuis son lancement. “Pour repousser ces attaques et pour garantir la sécurité de nos sources, nous avons dû disséminer nos biens, tout crypter et déplacer souvent les systèmes de télécommunications et notre personnel un peu partout dans le monde”, confie-t-il.
Cet Australien à la voix douce, aux cheveux blancs en bataille, est un homme discret. Il n’évoque jamais son parcours – il est né en 1971, a grandi à Melbourne et a été condamné pour piratage informatique quand il était adolescent – et on ne sait pas où il habite. Il se réfugierait volontiers au Kenya, en Suède ou en Islande.
Assange a dû se cacher, il y a quelques mois, après l’arrestation d’un analyste de renseignement américain ayant affirmé avoir envoyé sur son site 260 000 télégrammes incendiaires du département d’Etat à propos des guerres d’Irak et d’Afghanistan. WikiLeaks assure que ses fondateurs comprennent des dissidents chinois, des hackers, des programmeurs informatiques et des journalistes, mais Assange en reste l’élément moteur. Son site a remporté le prestigieux prix Amnesty Media pour avoir révélé les centaines de meurtres qu’aurait commis la police kényane. Aujourd’hui, il aide des députés islandais à établir un bastion de la liberté de la presse dans le monde.
Les Etats et les grandes entreprises ne sont pas seuls à attaquer ce site. D’aucuns lui reprochent de manquer de discernement et de n’être soumis à aucun contrôle. Ce à quoi Assange répond : “Quand les Etats cesseront de torturer et de tuer des gens, et quand les grandes entreprises cesseront de violer les lois, alors peut-être pourra-t-on se poser la question de savoir si les militants de la liberté d’expression doivent rendre des comptes.
source du texte: courrierinternational.com / 26.07.2010 / traduit de guardian.co.uk
site: WikiLeaks
Mise à jour:
WikiLeaks divulgue cette fois 251 287 communications échangées entre 270 antennes diplomatiques américaines et le département d’État à Washington. Elles sont rendues publiques durant toute la première semaine de décembre 2010.
YouTube: 5 ans déjà!
«Nous n’aurions jamais pu imaginer que nous serions aussi gros que nous le sommes maintenant. Nous voulions juste créer une solution vidéo à partir de nos propres frustrations» -Chad Hurley, cofondateur de YouTube
illustration: (inconnu)
YouTube Turns Five! (en anglais)
source: YouTube
My YouTube story: Damian Kulash (en anglais)
source: YouTube
Lego Matrix: “Trinity Help”
création: Trevor Boyd et Steve Ilett
source: YouTube
Pour ceux d’entre vous qui ne le sauraient pas, il y a une nouvelle fonction de traduction des sous-titres des vidéos sur YouTube. Sous la fenêtre de visionnement, à droite, il y a un un petit carré rouge marqué CC en blanc. Amenez votre curseur dessus et une fenêtre transparente s’ouvrira au-dessus. Cliquez sur “Traduire les sous-titres” et un rectangle apparaîtra dans la fenêtre de visionnement. Cliquez ensuite dans la fenêtre marquée “Afrikaans” pour faire apparaître un menu déroulant où il ne vous reste plus qu’à choisir la langue de votre choix par le curseur rouge à droite.
Vous comprendrez que ce traducteur est en version Beta et que les résultats restent encore approximatifs. Mais c’est un pas dans la bonne direction, encore une fois, chez Google.
Qui ne se souvient de Lonelygirl115?
capture d’écran: YouTube
Ou du non moins fameux Star Wars Kid?
capture d’écran: YouTube
CNN Katie Couric’s Top Citizen Journalism Moments on YouTube (en anglais)
source: YouTube
“Pousse, chérie! YouTube a une limite de 10 minutes!”
caricature: Piraro
How to Catch the Latest News on YouTube (en anglais)
source: YouTube
Campagne publicitaire Evian: “Rollerbabies”
source: YouTube
Le film “Rollerbabies” créé par l’agence BETC Euro RSCG pour Evian et diffusé sur YouTube, a décroché le record du monde officiel World Guinness Book de la vidéo publicitaire la plus populaire de tous les temps. Aujourd’hui, la publicité lancée exclusivement en ligne sur YouTube a été vue plus de 45 millions de fois sur le site populaire de partage de vidéos.
illustration: (inconnu)
Page d’accueil de YouTube lors du lancement du site en 2005.
capture d’écran: YouTube
Puis, en 2006, une autre page d’accueil se présente à nous.