“Je me renseigne sur les agents de police et les manifestations”
illustré par Peter Costanza
1965
adapté par Lëa-Kim Châteauneuf
avec la collaboration de Jean Barbe, René Saint-Louis, Paco Yayo Montana, Jeff Macaron, Guys Fawkes, Marie S Comtois, Anarchopanda pour la gratuité scolaire, Stéfanie Gagné, Ghislain Taschereau Individu, Rédacteur du Cac, Rabbit Crew et Geneviève L’obstineuse
source: Facebook
De la jeunesse et la répression… | un témoignage troublant
Témoignage écrit par Xi Sophie Zhang :
“À plusieurs reprises, les gens ont témoigné sur la brutalité policière et la couverture biaisée des médias. J’y ai toujours cru, mais hier soir, j’en ai eu la preuve incontestable.
Entre 21h et 1h, assise avec une camarade de classe, mon chum et quatre amis dans le café L’Escalier qui fait face au parc Émilie-Gamelin, nous avons été témoins d’une scène terrifiante!!!!!!!!
À travers les fenêtres, nous observions le jeu du chat et de la souris décrit dans les médias : des manifestants s’enfuyant au son des bombes assourdissantes et sur leurs pas, les policiers, des anti-émeutes et la Sûreté du Québec. Alors qu’on prenait une bière en dansant la salsa, l’air s’est épaissi plus d’une fois de poivre de cayenne, faisant tousser soudainement tous les clients du café.
Puis, un silence horrifié autour de la table. 1ère scène sur le trottoir du parc. Un manifestant s’enfuit vers le métro. Des policiers le pourchassent. Un 1er agent à vélo le renverse en pleine course. Un 2è lui rentre dedans avec son vélo. Les autres lui sautent dessus et l’arrêtent de la façon la plus brutale imaginable. 2è scène sur le même trottoir. Un autre manifestant en fuite. Un agent arrive derrière lui. BANG, coup de matraque derrière le cou. Il chute brutalement. Un 2è agent soulève son vélo au-dessus de l’homme qui gît maintenant à terre. PAF PAF PAF. Des coups de bicyclette sur le corps immobile.
Une demie heure plus tard, il y a toujours 10 policiers qui l’encerclent. Tout le monde dans le café se demande « pourquoi est-il encore sur le sol? ». Les agents ont l’air nerveux. Ils demandent à un journaliste de ranger sa caméra. Des passants s’approchent, mais restent en périphérie de la scène. Un policier particulièrement enragé leur crie de dégager et les pousse avec force. Il fait presque tomber à la renverse 2 ou 3 observateurs. C’est de la pure provocation.
Les minutes passent. Le 2è manifestant arrêté est toujours couché. Les observateurs se font de plus en plus nombreux. Finalement, l’ambulance arrive et on comprend. Ils l’ont sévèrement blessé. On voit les paramédicaux lui mettre un collier cervical et l’emporter sur une civière. La foule rage. Une fille s’approche des policiers, crie, pointe, leur montre le doigt. Du café, on n’entend pas ses mots, mais on voit son émotion. On se demande si elle est amie ou parente du blessé et on se dit qu’on réagirait exactement comme elle si ça nous arrivait.
La salsa est finie. On sort du café et on s’approche du lieu de l’incident. Des flaques de sang sur le trottoir où l’homme a été abattu. Notre groupe d’amis, loin d’être tous des carrés rouges, frissonne de peur et de dégoût. L’une d’entre nous a des larmes aux yeux. Ça donne mal au coeur. On se demande tous comment la manifestation sera rapportée dans les médias le lendemain.
Sans grande surprise, ce matin je lis dans La Presse : « Dans le chaos, ce ne sont pas moins de 305 personnes qui ont été arrêtées et une dizaine blessées, dont une gravement. Il s’agit d’un homme d’une quarantaine d’années qui a été blessé à la tête alors qu’il était appréhendé au square Berri. Les policiers venaient de se faire attaquer lorsqu’ils ont chargé, selon un porte-parole. » Dans le Devoir : « On rapporte pour hier un blessé grave à la tête, mais on ne craindrait pas pour la vie du manifestant. » À Radio-Canada : rien sur l’incident en question.
C’est tout. Les policiers ont été provoqués. Le gars ne va pas mourir. Tout va bien dans le meilleur des mondes.
Mais des questions restent sans réponse. Pourquoi arrêter les manifestants (dont la « violence » se résume, 99,9% du temps, à du vandalisme et des altercations avec les policiers, et non à de la vraie violence envers les personnes) en utilisant une force qui pourrait tuer ou rendre paraplégique? Pourquoi frapper sur une personne déjà à terre? Pourquoi agresser les observateurs qui ne dérangent pas, à moins d’avoir quelque chose à cacher? Et surtout, pourquoi dans la presse ne parle-t-on jamais des motifs et du déroulement des arrestations, seulement de la casse qui “justifie” la brutalité?”
source: Facebook / Karine Bériault
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“Si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société qui la méconnaît et qui la frappe a toujours tort.”
François Mitterrand
Discours à l’Assemblée nationale, 8 mai 1968
Internet et la mort
Qu’adviendra-t-il de votre compte et de vos courriels sur le Web après votre décès ? Votre famille aura-t-elle accès à vos messages les plus intimes ?
Les politiques des différents sites à ce sujet varient beaucoup. En voici un aperçu:
Avec plus de 300 millions d’utilisateurs, Facebook est aujourd’hui LE lieu de rendez-vous des internautes, qui y échangent leurs photos, y rendent compte de leurs activités et y révèlent leurs états d’âme.
Après son décès, un utilisateur laisse derrière lui une foule de souvenirs pour sa famille et ses amis. Pour cette raison, et à leur demande, Facebook peut «mémorialiser» son profil. Celui-ci devient alors accessible uniquement à ses «amis Facebook», qui peuvent y laisser des messages.
Les informations plus sensibles, telles que ses coordonnées et ses «statuts», sont retirées. De même, ses proches ne peuvent accéder à son compte pour voir ses messages privés.
À la demande de la famille, Facebook peut aussi fermer le compte.
Le proche d’un défunt peut demander l’accès à son compte de courriel Gmail. Il doit fournir une preuve qu’il est le représentant légal de la personne décédée ou chargé de sa succession, un certificat de décès de la personne disparue, ainsi qu’une preuve d’échange de courriels entre eux.
Ces documents peuvent être envoyés par télécopieur ou par la poste.
Par ailleurs, Gmail n’efface pas le compte. Toutefois, un proche qui en obtient l’accès peut l’effacer lui-même.
Le site a une politique de confidentialité plus stricte que Gmail et Hotmail.
En aucun cas elle ne donne à la famille l’accès au compte d’une personne décédée. Toutefois, les proches peuvent demander la fermeture du compte.
Selon la politique, un utilisateur qui désire donner accès à son compte à sa famille après sa mort doit le préciser dans son testament.
Hotmail a pour politique d’effacer un compte inutilisé après 270 jours et de rendre cette adresse de courriel accessible à un autre utilisateur après ce délai.
Pour accéder au compte d’un proche défunt, une personne doit fournir une preuve qu’elle est responsable de la succession, une photocopie de son permis de conduire et une photocopie du certificat de décès. Elle peut envoyer ces documents par télécopieur ou par la poste.
Ce site de réseautage social n’a pas de politique particulière à ce sujet. On agit au cas par cas. Toutefois, à la demande des proches, MySpace peut effacer la page d’un utilisateur décédé.
source: protegez-vous.ca
Where is my vote?
Cette vidéo a été publiée sur Facebook par Christiane Amanpour (CNN), demandant qu’il soit montré au monde.
This video was posted by Christiane Amanpour (CNN) on her Facebook asking that it be shown to the world.