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Shoah

Treblinka extermination camp


photo: (inconnu)


source: YouTube

Holocaust survivor Eliahu Rosenberg was deported to the Treblinka extermination camp (in Poland) in September 1942. One of the few chosen for slave labor in the camp, he personally witnessed the murder of thousands of Jews in the gas chambers of Treblinka. Forced to dispose of the bodies, he witnessed every part of the extermination process in Treblinka. Escaping during the revolt in the camp on August 2, 1943, Eliahu Rosenberg gives testimony here about the gas chambers and process of mass murder in Treblinka, a place where over 13 months, approximately 870,000 Jews were murdered.
source: Yad Vashem


source des vidéos: YouTube

A rare interview with SS-Unterscharführer Franz Suchomel, discussing his experience as an SS officer at Treblinka concentration camp from August 1942 to October 1943. Arrested in July 1963, he was sentenced to 6 years in 1965 and released in 1969.


photo: (inconnu)

Suchomel was unaware that the interview was being remotely videotaped by the interviewer Claude Lanzmann’s assistants in the Volkswagen bus shown at the beginning of Part 1 of the video.

adapté de: HistorySpeaks4Itself

pour des d’informations sur les procès de Treblinka: sonderkommando.info

pour des d’informations sur les Sonderkommandos: sonderkommando.info

Treblinka sur Wikipédia (en français)

Treblinka sur Wikipedia (en anglais)


Souvenir d’Auschwitz


photo: (inconnu)

Ce numéro de tatouage nous apprend que l’homme qui le porte est arrivé à Auschwitz le 27 août 1943 dans un convoi RSHA d’environ 1,500 personnes Juives (hommes, femmes et enfants) du ghetto de Zawierc (Pologne). Les SS ont directement envoyé la moitié de ces déportés aux chambres à gaz.


Arrivée au camp de concentration d’Auschwitz.

photo: (inconnu)

Auschwitz (au sens large: les trois camps principaux -Auschwitz Stammlager, Birkenau et Monowitz- et les sous camps) est le seul camp dans lequel le numéro du prisonnier était tatoué dans la chair. Cela s’explique par l’immensité du camp et par son objectif : la mort des prisonniers à plus ou moins brève échéance.

La décision de tatouer les prisonniers d’Auschwitz et Birkenau, qui n’a pas été décidée ni pratiquée dans d’autres camps (où les matricules attribués étaient essentiellement cousus sur les vêtements) semble avoir été prise du fait de l’immensité du camp, du grand nombre de prisonniers, mais aussi de sa considérable mortalité, en particulier à Birkenau. Cela indique à la fois comment le prisonnier ne devenait que du simple bétail que l’on marquait, mais aussi que chacun était par principe voué à une mort proche même s’il n’avait pas été directement dirigé vers une chambre à gaz. Cela montre aussi la liberté dans la gestion de leurs camps respectifs qu’avaient les commandants.


Prisonniers Juifs tatoués, après leur libération.

photo: (inconnu)

En effet, les déportés arrivant au camp qui étaient immédiatement sélectionnés pour la chambre à gaz n’étaient bien évidemment pas tatoués. Aucun numéro ne leur était attribué : ils devaient disparaître sans laisser de “trace comptabilisable”. Après avoir utilisé différentes méthodes, et après différents incidents (évasions, entre autres), il fut décidé au début de 1943 de tatouer tous les prisonniers.

Le 22 février de cette année, la Kommandantur du camp décide et informe par écrit que désormais devront être tatoués sur l’avant-bras gauche tous les détenus, hommes et femmes. Le lendemain, un transport d’environ 1,000 Juifs, hommes, femmes et enfants, arrive de Breslau. Six hommes sont sélectionnés pour entrer dans le camp et tatoués (n° 104.027 à 104.032). Tous les autres sont envoyés à la chambre à gaz…

La technique utilisée pour le tatouage des numéros sera par aiguilles, chaque chiffre étant tatoué séparément, par une série de piqures individuelles, en général en sur la face externe de l’avant-bras gauche (bien que certains prisonniers, et notamment des femmes, aient été tatoué(e)s sur la face interne). Marcel Stourdze, prisonnier n°157.242 témoigne du procédé: “Pour faire le tatouage, un porte-plume avec, au lieu d’une plume, une épingle […] Vous avez 20 trous pour faire un chiffre”.

source: sonderkommando.info

André Rogerie

photo: (inconnu)

André Rogerie est un jeune résistant qui, après avoir été emprisonné dans 6 camps de concentration différents (en 1943-1944), a été ensuite conduit à Auschwitz-Birkenau en avril 1944. Après sa libération, il témoigna de ces années dans un livre intitulé “Vivre c’est vaincre”, terminé en octobre 1945 et qui a été réédité depuis.


photo: (inconnu)

Devenu Général, André Rogerie a reçu en 1994 le prix “Mémoire de la Shoah” de la Fondation Buchmann. Le 16 janvier 2005, à l’Hôtel de Ville de Paris, à l’occasion de la commémoration de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz, il fut, avec Madame Simone Veil, l’un des deux rescapés des camps à témoigner.

source: anciens-st-paul-angouleme.org

merci à Leana pour sa précieuse collaboration en me fournissant les précisions concernant l’ homme de la première photographie, ainsi que pour m’avoir aiguillé sur le Général Rogerie.


Libération du camp de Buchenwald


source: YouTube

Le 13 avril 1945, les soldats américains de la 80ème Division arrivent au camp de concentration de Buchenwald (Allemagne) afin de libérer les prisonniers juifs qui y sont détenus. Les soldats obligeront les habitants de la région à visiter le camp pour qu’ils voient les horreurs qui y avaient été commises.


photo: (inconnu)

Le sénateur Alben William Barkley, du Kentuky (États-Unis), membre de la commission d’enquête parlementaire sur les atrocités nazies, vient en personne voir les preuves dans le camp de concentration de Buchenwald, le 24 avril 1945.


photo: (inconnu)


photo: H. Miller

Prisonniers juifs réduits à l’esclavage, du camp de concentration de Buchenwald, près de Iéna (Allemagne), photographiés au moment de la libération de ce camp par les troupes américaines de la 80ème division. Les prisonniers vivaient à trois par case. Le septième homme au second rang est Elie Wiesel, qui a consacré le reste de sa vie à l’étude de la Shoah.


photo: Jules Rouard

Une évasion ratée. Les Nazis l’ont laissé aux barbelés et l’ont laissé y mourir. Photo prise à la libération du camp.

article sur Buchenwald dans Wikipédia (en français) ici
article sur Buchenwald dans Wikipedia (en anglais) ici
article sur Elie Wiesel dans Wikipédia (en français) ici
article sur Elie Wiesel dans Wikipedia (en anglais) ici


Adolf Ahmadinejad

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source: eyeranian.net

Le 24 septembre 2007, le Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, s’est exprimé à l’université Columbia (New York), devant une assemblée houleuse.

Sur l’Holocauste, dont il a toujours nié l’ampleur, le leader iranien a déclaré: ”Je ne dis pas que cela ne s’est pas produit du tout. Je dis qu’on pourrait faire des recherches supplémentaires.”

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Camp de concentration de Dachau – avril 1945

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photo: National Archives

Le terme Shoah (hébreu : השואה, « catastrophe ») désigne l’extermination par l’Allemagne nazie des trois quarts des Juifs de l’Europe occupée, soit les deux tiers de la population juive européenne totale et environ 40 % des Juifs du monde, pendant la Seconde Guerre mondiale ; ce qui représente entre cinq et six millions de victimes selon les estimations des historiens. Ce génocide des Juifs constituait pour les nazis « la Solution finale à la question juive » (die Endlösung der Judenfrage). Le terme français d’Holocauste est également utilisé et l’a précédé. Le terme « judéocide » est également utilisé par certains pour qualifier la Shoah.

source: Wikipédia
(article complet ici en français et ici en anglais)