Navette spatiale | à l’aube de la retraite
Un regard à la navette spatiale Atlantis et à son porteur Boeing 747, avant la mise à la retraite du programme spatial des navettes prévue pour 2011. Essentiellement destinées à la construction de la Station Spatiale Internationale, les navettes encore en fonction seront alors mises au rencart et remplacées plus tard (en 2016) par le vaisseau Orion (voir ci-bas) qui comptera un équipage de quatre membres. Mais des coupes budgétaires ont déjà mis à mal le développement d’Orion et pourraient retarder le lancement du premier vaisseau.
pour plus d’informations, sur Wikipédia (en anglais, parce que plus complet):
Space Shuttle
Space Shuttle program
Orion (spacecraft)
Vers le pas de tir…
En Russie, les fusées Soyouz sont acheminées par train vers le cosmodrome de Baikonour, au Kazakhstan.
De leur côté, les navettes spatiales des États-Unis sont transportées vers le pas de tir de Cap Kennedy (Floride) sur un véhicule nommé “crawler transporter”.
Deux technologies pour un même but.
Hubble reprend du service
photo: NASA/télescope spatial Hubble
Après réparations, le télescope spatial Hubble a repris son travail de photographier l’Univers. On voit ici sur une de ses nouvelles photos, l’amas galactique Omega Centauri. Un amas galactique, ou amas de galaxies, est l’association de plus d’une centaine de galaxies liées entre elles par la gravitation.
Ces amas se caractérisent par leur forme (spécifique, sphérique, symétrique ou quelconque) ainsi que par la répartition et leurs nombres de galaxies (jusqu’à plusieurs milliers). Ils se sont formés il y a 10 milliards d’années, ce qui est relativement tôt par rapport à l’âge de l’univers (environ 15 milliards d’années). Ces amas peuvent eux-mêmes s’associer en groupes plus grands pour former des superamas.
Les amas de galaxies sont des structures stables, c’est-à-dire que ses constituants ne peuvent s’échapper du puits de potentiel gravitationnel de l’amas, les plus grandes et les plus massives de l’Univers actuel.
Débris célestes
Pollution spatiale en orbite basse.
illustration: NASA
Depuis le début de la conquête spatiale en 1957, l’activité humaine a entraîné la production dans l’espace d’un très grand nombre d’objets de toutes les tailles. Quelques 34,000 objets d’une taille supérieure à 10cm ont été observés au moins une fois. Pendant longtemps, les acteurs du domaine spatial ont considéré que l’immensité de l’espace autorisait d’y abandonner sans précaution des objets comme les étages supérieurs, les satellites en fin de vie et des objets divers tels que des boucliers, boulons….
Depuis 1957, il y a eu:
– plus de 4600 lancements
– plus de 200 explosions en orbite
Les évaluations récentes comptabilisent ainsi environ 13000 objets d’une taille supérieure à 10 cm qui sont suivis régulièrement par des capteurs, 200 000 objets d’une taille comprise entre 1 et 10 cm, et 35 000 000 d’objets d’une taille comprise entre 0.1 et 1 cm. Les particules d’une taille inférieure à 0.1 cm sont bien sûr encore plus nombreuses.
Pour les objets d’une taille inférieure à 0.001cm et d’une taille supérieure à 0.1 cm, la pollution créée par l’Homme est maintenant devenue supérieure à l’environnement naturel dû aux météorites.
Comme l’activité spatiale a connu et connaît encore un développement important, le nombre d’objets en orbite ne cesse de croître. L’évolution de la population est guidée à la fois par le rythme des lancements par an (entre 60 et 100) engendrant un nombre d’objets par an pouvant atteindre environ 200, par les explosions en orbite et par les projets de constellations et de micro-satellites.
Cette population d’objets a désormais atteint un niveau, qui sans être dramatique, justifie la mise en place de mesures permettant de préserver l’avenir de l’activité spatiale.
24 juillet 1996 : La première collision répertoriée a eu lieu en 1996 entre le satellite français Cerise et un débris issu d’une explosion d’un étage supérieur d’Ariane .
illustration: CNES
Ajoutons à cela que les débris spatiaux représentent également un risque potentiel sur Terre… Si la plupart des matériaux disparaissent sous l’effet d’un échauffement très important lors de la rentrée atmosphérique, certains éléments peuvent survivre à ces conditions et atteindre le sol.
Jean-Jacques Velasco portant un débris du satellite russe Cosmos 1984 retombé sur Terre le 13 février 1989, et retrouvé en France.
photo: Alain Felix
La production croissante de débris spatiaux produits par les engins automatiques, lanceurs et satellites, est sans doute un des défis majeurs de la prochaine décennie. L’explosion de troisièmes étages de lanceurs, la multiplication des satellites cadavres, génèrent des débris dangereux pour les vols habités et pour les autres satellites opérationnels.
Une réglementation internationale plus sévère se met en place pour empêcher ou du moins réduire cette croissance, pouvant à terme perturber gravement l’activité spatiale.
source du texte: CNES
Pollution spatiale en orbite géostationnaire.
illustration: NASA
D’après le bulletin trimestriel “Orbital Debris Quarterly News” de la NASA, quelques 14,967 objets ou débris se trouvent actuellement en orbite terrestre (données en date du 30 septembre 2009). Ces objets sont suivis par des radars et des télescopes situés sur la Terre, ainsi que par des capteurs spécifiques embarqués sur des satellites ou sur la Station Spatiale .
Les débris et autres objets répertoriés ne sont ni plus ni moins que les satellites, les étages de lanceurs, des débris résultant du détachement de différents éléments de satellites et la dislocation d’engins spatiaux qui tournent autour de la Terre. Certains entrent en collision, formant d’autres débris: d’autres finissent par retomber sur Terre en brûlant dans l’atmosphère. Mais la plupart ont une durée de vie de plusieurs dizaines d’années et posent un réel problème pour l’activité humaine en orbite basse.
La plupart de ces objets (5,565) sont de fabrication russe. Les États-Unis arrivent en deuxième position avec 4,780 objets. Viennent ensuite la Chine (3,153 objets), la France (462 objets), le Japon (188 objets) et l’Inde (171 objets). Enfin, 648 objets appartiennent à d’autres pays.
texte adapté de: flashespace.com
pour plus d’informations: CNES/débris spatiaux
ainsi que: CNES/dossier thématique