mon regard sur notre monde / pour des éléments d'exploration, d'information et de réflexion

NASA

Une galaxie poétiquement appelée NGCC 1277

NGCC 1277 - NASA
photo: NASA


Un brin de Terre


photo: NASA


Ces satellites qui nous regardent


source: NASA


source: nabia.yayhooray.com


caricature: Dave Simonds


Navette spatiale | à l’aube de la retraite


photo: NASA

Un regard à la navette spatiale Atlantis et à son porteur Boeing 747, avant la mise à la retraite du programme spatial des navettes prévue pour 2011. Essentiellement destinées à la construction de la Station Spatiale Internationale, les navettes encore en fonction seront alors mises au rencart et remplacées plus tard (en 2016) par le vaisseau Orion (voir ci-bas) qui comptera un équipage de quatre membres. Mais des coupes budgétaires ont déjà mis à mal le développement d’Orion et pourraient retarder le lancement du premier vaisseau.


illustration: NASA

pour plus d’informations, sur Wikipédia (en anglais, parce que plus complet):
Space Shuttle
Space Shuttle program
Orion (spacecraft)


L’Europe la nuit


photo: NASA


Vers le pas de tir…


photo: Sergey Ponomarev

En Russie, les fusées Soyouz sont acheminées par train vers le cosmodrome de Baikonour, au Kazakhstan.


photo: NASA

De leur côté, les navettes spatiales des États-Unis sont transportées vers le pas de tir de Cap Kennedy (Floride) sur un véhicule nommé “crawler transporter”.

Deux technologies pour un même but.


Hubble reprend du service

SPACE
photo: NASA/télescope spatial Hubble

Après réparations, le télescope spatial Hubble a repris son travail de photographier l’Univers. On voit ici sur une de ses nouvelles photos, l’amas galactique Omega Centauri. Un amas galactique, ou amas de galaxies, est l’association de plus d’une centaine de galaxies liées entre elles par la gravitation.

Ces amas se caractérisent par leur forme (spécifique, sphérique, symétrique ou quelconque) ainsi que par la répartition et leurs nombres de galaxies (jusqu’à plusieurs milliers). Ils se sont formés il y a 10 milliards d’années, ce qui est relativement tôt par rapport à l’âge de l’univers (environ 15 milliards d’années). Ces amas peuvent eux-mêmes s’associer en groupes plus grands pour former des superamas.

Les amas de galaxies sont des structures stables, c’est-à-dire que ses constituants ne peuvent s’échapper du puits de potentiel gravitationnel de l’amas, les plus grandes et les plus massives de l’Univers actuel.


Débris célestes

Pollution spatiale en orbite basse.

illustration: NASA

Depuis le début de la conquête spatiale en 1957, l’activité humaine a entraîné la production dans l’espace d’un très grand nombre d’objets de toutes les tailles. Quelques 34,000 objets d’une taille supérieure à 10cm ont été observés au moins une fois. Pendant longtemps, les acteurs du domaine spatial ont considéré que l’immensité de l’espace autorisait d’y abandonner sans précaution des objets comme les étages supérieurs, les satellites en fin de vie et des objets divers tels que des boucliers, boulons….

Depuis 1957, il y a eu:
– plus de 4600 lancements
– plus de 200 explosions en orbite

Les évaluations récentes comptabilisent ainsi environ 13000 objets d’une taille supérieure à 10 cm qui sont suivis régulièrement par des capteurs, 200 000 objets d’une taille comprise entre 1 et 10 cm, et 35 000 000 d’objets d’une taille comprise entre 0.1 et 1 cm. Les particules d’une taille inférieure à 0.1 cm sont bien sûr encore plus nombreuses.


illustration: CNES

Pour les objets d’une taille inférieure à 0.001cm et d’une taille supérieure à 0.1 cm, la pollution créée par l’Homme est maintenant devenue supérieure à l’environnement naturel dû aux météorites.

Comme l’activité spatiale a connu et connaît encore un développement important, le nombre d’objets en orbite ne cesse de croître. L’évolution de la population est guidée à la fois par le rythme des lancements par an (entre 60 et 100) engendrant un nombre d’objets par an pouvant atteindre environ 200, par les explosions en orbite et par les projets de constellations et de micro-satellites.

Cette population d’objets a désormais atteint un niveau, qui sans être dramatique, justifie la mise en place de mesures permettant de préserver l’avenir de l’activité spatiale.


24 juillet 1996 : La première collision répertoriée a eu lieu en 1996 entre le satellite français Cerise et un débris issu d’une explosion d’un étage supérieur d’Ariane .

illustration: CNES

Ajoutons à cela que les débris spatiaux représentent également un risque potentiel sur Terre… Si la plupart des matériaux disparaissent sous l’effet d’un échauffement très important lors de la rentrée atmosphérique, certains éléments peuvent survivre à ces conditions et atteindre le sol.


Jean-Jacques Velasco portant un déŽbris du satellite russe Cosmos 1984 retombéŽ sur Terre le 13 fŽévrier 1989, et retrouvéŽ en France.

photo: Alain Felix

La production croissante de déŽbris spatiaux produits par les engins automatiques, lanceurs et satellites, est sans doute un des déŽfis majeurs de la prochaine déŽcennie. L’explosion de troisièmes éŽtages de lanceurs, la multiplication des satellites cadavres, géŽnèrent des déŽbris dangereux pour les vols habitŽés et pour les autres satellites opéŽrationnels.

Une réŽglementation internationale plus séŽvère
se met en place pour empêcher ou du moins réŽduire cette croissance, pouvant ˆà terme perturber gravement l’activitéŽ spatiale.

source du texte: CNES

Pollution spatiale en orbite géostationnaire.

illustration: NASA

D’après le bulletin trimestriel “Orbital Debris Quarterly News” de la NASA, quelques 14,967 objets ou débris se trouvent actuellement en orbite terrestre (données en date du 30 septembre 2009). Ces objets sont suivis par des radars et des télescopes situés sur la Terre, ainsi que par des capteurs spécifiques embarqués sur des satellites ou sur la Station Spatiale .

Les débris et autres objets répertoriés ne sont ni plus ni moins que les satellites, les étages de lanceurs, des débris résultant du détachement de différents éléments de satellites et la dislocation d’engins spatiaux qui tournent autour de la Terre. Certains entrent en collision, formant d’autres débris: d’autres finissent par retomber sur Terre en brûlant dans l’atmosphère. Mais la plupart ont une durée de vie de plusieurs dizaines d’années et posent un réel problème pour l’activité humaine en orbite basse.

La plupart de ces objets (5,565) sont de fabrication russe. Les États-Unis arrivent en deuxième position avec 4,780 objets. Viennent ensuite la Chine (3,153 objets), la France (462 objets), le Japon (188 objets) et l’Inde (171 objets). Enfin, 648 objets appartiennent à d’autres pays.

texte adapté de: flashespace.com

pour plus d’informations: CNES/débris spatiaux
ainsi que: CNES/dossier thématique