Que se passe-t-il à 27 ans ?
Brian Jones (The Rolling Stones)
Né le 28 février 1942 – décédé le 3 juillet 1969
Age: 27 ans
Jimi Hendrix
Né le 27 novembre 1942 – décédé le 18 septembre 1970
Age: 27 ans
Janis Joplin
Née le 19 janvier 1943 – décédée le 4 octobre 1970
Age: 27 ans
Jim Morrison (The Doors)
Né le 8 décembre 1943 – décédé le 3 juillet 1971
Age: 27 ans
Kurt Cobain (Nirvana)
Né le 20 février 1967 – décédé le 5 avril 1994
Age: 27 ans
Amy Winehouse
Née le 14 septembre 1983 – décédée le 23 juillet 2011
Age: 27 ans
“The number of musicians who died at 27 is truly remarkable by any standard. [Although] humans die regularly at all ages, there is a statistical spike for musicians who die at 27.”
(“Le nombre de musiciens qui meurent à l’âge de 27 ans est vraiment remarquable à tous points de vue. Bien que les humains meurent régulièrement à tous âges, il y a un pic statistique pour les musiciens qui meurent à l’âge de 27 ans.”)
Charles R. Cross, biographe de Jimi Hendrix et Kurt Cobain
source: Wikipédia
Et s’il n’était question que de ces artistes… Mais ce n’est pas le cas. Divers sites Internet ont recensés les musiciens de rock et de blues de toutes époques qui sont décédés à l’âge de 27 ans et, si l’on se fie à la liste que l’on retrouve sur Wikipedia (anglais), ils sont au nombre de 39 (en excluant ceux que l’on retrouve ci-haut)! Tellement nombreux, donc, qu’on les répertorie dans un groupe appelé “27 Club” ou “Forever 27 Club” ou encore “Club 27”.
Pour plus de détails, je vous réfère à l’article de Wikipedia (en anglais) intitulé “27 Club“, où vous retrouverez la liste de ces musiciens ainsi que différentes références s’attachant à analyser ce phénomène.
Séisme, tsunami et accident nucléaire | chaos total au Japon
source: Reuters
source: AP
source: Newscom
source: AP
source: AP
source: AP
source: AP
source: AP
source: Keystone USA
source: AFP/Getty Images
source: EPA
source: AP
source: EPA
source: Press Association Graphic
Centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi
source: Reuters
WikiLeaks et quotidiens collaborent
Plutôt que de tout mettre en ligne comme à leur habitude, les responsables de WikiLeaks ont accepté de se conformer aux «règles du jeu» fixées par les grands journaux qui diffusent, depuis quelques jours, les détails marquants des 250 000 télégrammes diplomatiques américains obtenus par l’organisation.
«Ils savaient qu’ils ne pouvaient rien faire eux-mêmes avec les documents, qu’ils ne pouvaient pas simplement les mettre sur leur site. Ils auraient eu des morts sur la conscience», a expliqué hier Rémi Ourdan, journaliste du Monde chargé de superviser le traitement des télégrammes au prestigieux quotidien français.
Le Monde et quatre autres grands journaux avec lesquels WikiLeaks fait affaire ont obtenu que l’information dont la diffusion pouvait mettre certaines personnes en danger soit retirée des documents publiés.
Ils ont aussi établi que WikiLeaks ne révélerait que le contenu des télégrammes qui serviraient directement de base à leurs articles, à mesure que ceux-ci seraient diffusés.
C’est ce qui explique que seule une poignée des 250 000 télégrammes ait été dévoilée jusqu’à maintenant, contrairement à ce que laissent entendre plusieurs comptes rendus médiatiques, note M. Ourdan.
La publication des articles devrait durer encore «plusieurs jours», souligne sans plus de précision le représentant du Monde, qui insiste sur le caractère exceptionnel de l’exercice journalistique mené pour en arriver là.
«Ça fait 20 ans que je fais ce métier et je n’ai jamais rien vu de tel. Il y a eu un partage d’information incroyable», relate-t-il.
120 journalistes
Environ 120 journalistes, dont une vingtaine du Monde, ont étudié les documents pendant «plusieurs semaines» pour en extraire les données importantes et écarter les renseignements peu sérieux tout en veillant, au besoin, à en protéger les sources, souligne M. Ourdan.
Le Monde, qui a pris grand soin d’expliquer longuement sa démarche dans son numéro d’hier, a insisté sur le fait qu’il relevait de sa mission de prendre connaissance et d’analyser «avec responsabilité» les documents de WikiLeaks.
L’annonce de la divulgation du contenu des télégrammes diplomatiques américains a néanmoins suscité une véritable levée de boucliers dans la classe politique française, tant à gauche qu’à droite.
Le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a déclaré que les actions de Wikileaks portent atteinte «à l’autorité des États» et «mettent en danger des hommes et des femmes qui travaillent à la sécurité de leur pays».
Les médias français se montrent aussi, en large majorité, des plus critiques. Le Figaro, dans un éditorial paru hier, dénonce la «tyrannie de la transparence» imposée par Wikileaks, faisant écho aux propos du gouvernement.
Discours «hypocrite»?
M. Ourdan note que le Figaro est assez «hypocrite» puisque, dans sa livraison d’hier, il critique durement WikiLeaks en éditorial et en première page, mais reprend largement les révélations du Monde dans ses pages intérieures.
Une large part des réactions négatives que l’on entend en France repose sur l’idée que les 250 000 télégrammes émanant du réseau diplomatique américain viennent d’être diffusés en ligne sans autre considération, ce qui n’est pas le cas, répète-t-il.
«Je pense que, après quelques jours, l’attention accordée au côté «pirate» de WikiLeaks va s’estomper et que les gens vont voir que ce qui est important, c’est le traitement fait par les journaux», souligne le journaliste du Monde.
Marc Thibodeau
La Presse
site: WikiLeaks
Dossier spécial: panique à Phnom Penh
22 novembre 2010 à Phnom Penh, capitale du Cambodge. Alors que le pays célèbre la Fête de l’eau, un mouvement de panique se répand chez les gens qui sont sur le pont qui sépare la ville de l’île aux Diamants, sur le fleuve Mékong. Cette panique serait causée par une rumeur sur une probable instabilité du pont. Une bousculade énorme se produit alors. Certains périront écrasés, d’autres étouffés, alors que d’autres se noieront après s’être jetés en bas du pont. Dernier bilan: 378 morts et 755 blessés.
La panique…
Les secours arrivent…
On compte les morts…
Les objets personnels abandonnés sur le pont…
Le temps des pleurs…
Enfin! The Beatles sur Apple… iTunes!
adapté de l’article paru sur lemonde.fr le 16 novembre 2010
A la pointe de l’innovation sonore des années 1960, les Beatles ont raté – pour le meilleur ou pour le pire – quelques virages technologiques : le CD audio et la compression audio. L’intégrale de leurs enregistrements n’est sortie sur CD qu’en 1987. Il a fallu attendre 2009 pour entendre la version remasterisée de leurs œuvres et les voir se lancer dans le jeu vidéo, avec The Beatles : Rock Band. Mardi le 16 novembre 2010, les “Fab Four” font un bond dans le numérique, en débarquant sur iTunes, la boutique musique et vidéo d’Apple.
Le groupe informatique a savamment soigné sa communication autour de l’événement. Il a lancé, depuis lundi le 15 novembre, un énigmatique compte à rebours avant une annonce liée à iTunes, qui doit être révélée mardi le 16 novembre, à 16 heures (heure de Paris) .”Demain est juste un jour comme les autres. Juste un jour que vous n’oublierez jamais”, se contente de promettre Apple. Mais le Wall Street Journal avait déjà élucidé le “mystère”, en annonçant l’arrivée des “Fab Four” sur la plate-forme d’Apple.
Selon le quotidien économique, l’accord résulterait de discussions ayant eu lieu la semaine dernière entre des dirigeants d’Apple, ainsi que des personnes représentant les intérêts des Beatles et ceux de leur maison de disques, EMI. Pour le Financial Times, il est temps pour les Beatles d’innover : les copyrights sur leurs premiers titres commencent à expirer à la fin de l’année 2012. Cet accord permettrait de combler un manque criant dans le catalogue d’iTunes, d’autant plus incompréhensible que l’essentiel des enregistrements solo de Lennon, McCartney, Harrison et Ringo Starr était disponible sur la plate-forme d’Apple.
Le WSJ n’est pas en mesure d’affirmer si d’autres plates-formes de téléchargement légale – comme Amazon.com – ont signé un accord avec les représentants des Beatles et EMI. Surtout, à l’heure du téléchargement illégal, il est difficile de mesurer l’impact de la dématérialisation de ces titres sur les ventes des Beatles. “En 2009, trente-neuf ans après leur séparation, avec 3,3 millions d’albums, ils pointaient en troisième position pour le nombre d’albums vendus aux Etats-Unis, selon Nielsen SoundScan”, écrit le WSJ. Pour l’exercice clos le 31 mars 2010, EMI affirmait, en août, avoir vendu 13 millions d’albums remasterisés des Beatles.
n.b.: les photographies ont été ajoutées à l’article original par citizen zoo
D’Hiroshima à Nagasaki
Il y a 65 ans, l’équipage américain prend la pose devant le bombardier B-29 Enola Gay, qui largua la bombe sur la ville industrielle d’Hiroshima, abritant l’état-major de l’armée japonaise. Trois mois après la capitulation allemande, le but était de faire plier à son tour la dictature militaire nippone. Au centre, le pilote Paul Tibbets, qui avait lui-même baptisé l’avion du nom de sa mère.
L’explosion de la bombe atomique a soufflé Hiroshima à 8h15, le 6 août 1945, comme l’atteste le cadran, figé pour l’éternité, de cette montre-bracelet retrouvée dans les décombres de la ville.
Cette photo de 1960 présente une bombe identique à Little Boy, qui a explosé sur Hiroshima. Elle mesure 3 mètres de long et pèse près de 4.000 kilogrammes, pour une puissance équivalente à 20.000 tonnes de TNT.
Le champignon de l’explosion de la bombe atomique à Hiroshima. Cette photographie a été prise par un ingénieur australien depuis la ville de Yoshiura, située à une dizaine de kilomètres de l’autre côté de la montagne d’Hiroshima. Les rayonnements ont considérablement altéré la pellicule.
La fournaise et le souffle engendrés par l’explosion ne laissèrent pas âme qui vive dans un rayon de plus d’un kilomètre. 70.000 personnes, civils pour la plupart, périrent immédiatement, ou dans l’année qui suivit, des suites de leur exposition aux radiations.
Le Palais d’exposition industrielle d’Hiroshima, en septembre 1945, aujourd’hui connu sous le nom du Dôme de la bombe atomique.
Le major Thomas Ferebee, à gauche, et le capitaine Kermit Beahan discutent dans un hôtel de Washington, le 6 février 1946. Ils étaient bombardiers, chargés du largage des bombes. Ferebee a envoyé la bombe atomique sur Hiroshima et Beahan celle sur Nagasaki, trois jours plus tard.
Bombardement de Nagasaki, le 9 août 1945. Environ 40.000 personnes ont été tuées directement par Fat Man, la deuxième bombe A larguée sur le Japon.
Une femme japonaise avec un enfant, survivants de l’explosion de la bombe de Nagasaki, le 9 août 1945. Leurs visages sont défigurés par des brûlures dues à la chaleur de l’explosion.
Hibakusha est le nom donné au Japon aux survivants des bombes atomiques. Ici, un survivant de Nagasaki qui témoigne de son calvaire à Los Angeles en 1980. L’État japonais garantit une allocation aux 200.000 survivants, souvent victimes de discrimination et d’ostracisme car représentant, dans leur chair meurtrie, l’infamie de la défaite.
La Chine et la pollution chronique
La pollution de l’air de la Chine s’est aggravée cette année, pour la première fois depuis 2005, en raison des tempêtes de sable, du nombre croissant de voitures et de l’augmentation des chantiers en cette période de reprise. Le nombre de jours où la qualité de l’air est considérée comme bonne dans les 113 principales villes du pays a baissé de 0,3 point de pourcentage sur les six premiers mois de l’année, selon le ministère de l’environnement. Ces villes n’avaient pas connu une baisse depuis 2005, a précisé le ministère.
Le niveau des particules inhalables, une mesure importante de la pollution, a également crû pendant la même période pour la première fois depuis 2005, du fait des tempêtes de sable du printemps. “Le démarrage de plus de chantiers et de projets industriels cette année en raison de la reprise économique et une augmentation rapide des automobiles en sont également la cause”, a ajouté le ministère.
PLUIES ACIDES
Par ailleurs, plus d’un quart des eaux en Chine sont polluées et ne peuvent être utilisées que pour un usage industriel ou agricole. Les pluies acides ont également été un problème au premier semestre : sur les 443 villes que le ministère a étudiées, 189 en sont victimes. Et dans huit endroits, dont un quartier de Shanghaï, la pluie qui est tombée était acide en permanence.
Le ministère de l’environnement a souligné qu’en dépit de certaines améliorations, la Chine fait toujours face à une situation “grave” en matière de pollution. Ce pays est l’un des premiers pollueurs de la planète après trente ans de forte croissance économique. Selon une étude publiée en mars par la revue britannique médicale The Lancet, la pollution de l’air dans le pays asiatique provoque 1,3 million de morts prématurées par an dues aux maladies respiratoires.
source: lemonde.fr