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survivant

D’Hiroshima à Nagasaki


source: AP

Il y a 65 ans, l’équipage américain prend la pose devant le bombardier B-29 Enola Gay, qui largua la bombe sur la ville industrielle d’Hiroshima, abritant l’état-major de l’armée japonaise. Trois mois après la capitulation allemande, le but était de faire plier à son tour la dictature militaire nippone. Au centre, le pilote Paul Tibbets, qui avait lui-même baptisé l’avion du nom de sa mère.


source: AP

L’explosion de la bombe atomique a soufflé Hiroshima à 8h15, le 6 août 1945, comme l’atteste le cadran, figé pour l’éternité, de cette montre-bracelet retrouvée dans les décombres de la ville.


photo: (inconnu)

Cette photo de 1960 présente une bombe identique à Little Boy, qui a explosé sur Hiroshima. Elle mesure 3 mètres de long et pèse près de 4.000 kilogrammes, pour une puissance équivalente à 20.000 tonnes de TNT.


source: AP

Le champignon de l’explosion de la bombe atomique à Hiroshima. Cette photographie a été prise par un ingénieur australien depuis la ville de Yoshiura, située à une dizaine de kilomètres de l’autre côté de la montagne d’Hiroshima. Les rayonnements ont considérablement altéré la pellicule.


source: AP

La fournaise et le souffle engendrés par l’explosion ne laissèrent pas âme qui vive dans un rayon de plus d’un kilomètre. 70.000 personnes, civils pour la plupart, périrent immédiatement, ou dans l’année qui suivit, des suites de leur exposition aux radiations.


source: AFP

Le Palais d’exposition industrielle d’Hiroshima, en septembre 1945, aujourd’hui connu sous le nom du Dôme de la bombe atomique.


source: AP

Le major Thomas Ferebee, à gauche, et le capitaine Kermit Beahan discutent dans un hôtel de Washington, le 6 février 1946. Ils étaient bombardiers, chargés du largage des bombes. Ferebee a envoyé la bombe atomique sur Hiroshima et Beahan celle sur Nagasaki, trois jours plus tard.


source: AP

Bombardement de Nagasaki, le 9 août 1945. Environ 40.000 personnes ont été tuées directement par Fat Man, la deuxième bombe A larguée sur le Japon.


source: AP

Une femme japonaise avec un enfant, survivants de l’explosion de la bombe de Nagasaki, le 9 août 1945. Leurs visages sont défigurés par des brûlures dues à la chaleur de l’explosion.


source: AP

Hibakusha est le nom donné au Japon aux survivants des bombes atomiques. Ici, un survivant de Nagasaki qui témoigne de son calvaire à Los Angeles en 1980. L’État japonais garantit une allocation aux 200.000 survivants, souvent victimes de discrimination et d’ostracisme car représentant, dans leur chair meurtrie, l’infamie de la défaite.


Libération du camp de Buchenwald


source: YouTube

Le 13 avril 1945, les soldats américains de la 80ème Division arrivent au camp de concentration de Buchenwald (Allemagne) afin de libérer les prisonniers juifs qui y sont détenus. Les soldats obligeront les habitants de la région à visiter le camp pour qu’ils voient les horreurs qui y avaient été commises.


photo: (inconnu)

Le sénateur Alben William Barkley, du Kentuky (États-Unis), membre de la commission d’enquête parlementaire sur les atrocités nazies, vient en personne voir les preuves dans le camp de concentration de Buchenwald, le 24 avril 1945.


photo: (inconnu)


photo: H. Miller

Prisonniers juifs réduits à l’esclavage, du camp de concentration de Buchenwald, près de Iéna (Allemagne), photographiés au moment de la libération de ce camp par les troupes américaines de la 80ème division. Les prisonniers vivaient à trois par case. Le septième homme au second rang est Elie Wiesel, qui a consacré le reste de sa vie à l’étude de la Shoah.


photo: Jules Rouard

Une évasion ratée. Les Nazis l’ont laissé aux barbelés et l’ont laissé y mourir. Photo prise à la libération du camp.

article sur Buchenwald dans Wikipédia (en français) ici
article sur Buchenwald dans Wikipedia (en anglais) ici
article sur Elie Wiesel dans Wikipédia (en français) ici
article sur Elie Wiesel dans Wikipedia (en anglais) ici


Lucien Hess, survivant du camp de concentration de Dachau


photo: (inconnu)

L’abbé Lucien Hess, directeur de la maîtrise de la cathédrale de Reims, cacha des enfants juifs dans une colonie de vacances de la maîtrise à Jonchery-sur-Vesle et leur a fourni de faux papiers. Il a été déporté comme résistant à Dachau.

source: crdp-reims.fr


Survivants du camp de concentration de Dachau

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photo: Margaret Bourke-White


Génocide au Rwanda: un survivant

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photo: James Nachtwey

“I have been a witness, and these pictures are
my testimony. The events I have recorded should
not be forgotten and must not be repeated.”

James Nachtwey  (extrait de son site web)

(“J’ai été un témoin, et ces images sont mon témoignage. Les événements que j’ai photographiés ne doivent pas être oubliés, et ne doivent pas se répéter.”)

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photo: James Nachtwey

Le génocide du Rwanda débuta le 6 avril 1994 et se termina le 4 juillet suivant. Il fut commis dans le cadre d’une guerre civile opposant le gouvernement rwandais, qui s’était auto-proclamé Hutu Power, et le Front patriotique rwandais (FPR), accusé par les autorités d’être essentiellement Tutsi.

L‘ONU estime que quelques 800,000 Rwandais, en majorité Tutsi, ont trouvé la mort durant ces trois mois. Ceux qui, parmi les Hutu, se sont montrés solidaires des Tutsi ont été tués comme traîtres à la cause Hutu.

source: Wikipédia

hyperliens:
article complet en français sur le génocide au Rwanda
complete english article on Rwanda’s genocide
site du Lieutenant-Général Dallaire (en anglais)

lecture recommandée: J’ai serré la main du diable: la faillite de l’humanité au Rwanda
par le Lieutenant-Général Roméo Dallaire